Griffons & Dragons est une collection installée sur le versant caché de la montagne sacrée qu’est la fantasy. On y surplombe des paysages qui s’étirent à perte de vue. En ces lieux, on rencontre des univers foisonnant de réalisme fantastique, dont les lores laissent apercevoir leur densité dès les premières pages.

Les livres de cette collection, s’ils partagent beaucoup avec ceux de la Mana de nos Rêves, s’en différencient par le mouvement narratif qu’ils exploitent. Les personnages sont tournés vers l’extérieur, et leurs quêtes sont teintées de l’héroïsme traditionnellement glorifié par la fantasy épique.

Ce n’est pas à dire que l’aspect introspectif n’existe pas dans G&D : nos hérosïnes sont des créatures de chair et de sang, et ne sont pas toustes promis·es par leur naissance à des destins hors-normes. Non. Ce sont elleux qui sont hors des normes. Elleux qui respirent la magie inhérente aux univers dans lesquels iels grandissent et agissent.

La magie est omniprésente, assumée, connue, puissante, parfois ancienne, volontiers académique. Elle est un moteur narratif immanquable, et un enjeu des livres de G&D. Les créatures magiques s’y révèlent parfois des menaces terribles, parfois des alliés stratégiques.