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Nos collections sont au nombre de sept, comme les couleurs que nous percevons lors de la diffraction de la lumière blanche par un prisme en un arc-en-ciel de mondes possibles. Si elles sont en partie thématisées par genres, elles savent néanmoins préserver la porosité, la complémentarité, qui les caractérisent. À l’intérieur des littératures dites de l’imaginaire, c’est une tripartition qui a été opérée.
Notre regard éditorial est hanté par la question de l’intentionnalité de l’auteurice, car c’est ce point spécifique que nous aimons donner à lire, promouvoir, ciseler. Chaque auteurice a une voix qui lui est propre, résultant de sa façon d’être au monde, de son expérience, de l’ensemble des traits psychiques qui lea font réagir et percevoir comme iel le fait, avec sa vision spécifique et intime – en somme, son idiosyncrasie. Style, valeurs, message, imaginaire déployé dépendent de cette voix, dans chaque livre qui est écrit, dans chaque livre qui est lu. Chaque texte a son genre, certes, mais il a aussi – et surtout – sa voix, et c’est ce qui fait que, si “tout a déjà été écrit”, si l’imagination humaine est autant illimitée qu’elle reste conscrite à son pré carré, il est passionnant de s’immerger dans les mondes possibles que nous offrent différent·e·s auteurices. Lézard des Mots est là pour donner monde à ces voix.
Elle entre en opposition complémentaire avec les littératures blanche, grise, noire (etc.). C’est une littérature qui laisse passer la lumière, accepte son hétérogénéité constitutive, et peut ainsi rimer avec humanisme. C’est, bien sûr, une métaphore : la diffraction de la lumière évoque les possibilités, la queerness, les différences multiples, qui, ajoutées les unes aux autres, forment un même ensemble unitaire. Cette métaphore opère à différents niveaux : celui des valeurs qui nous sont chères, dont l’humanisme, mais aussi un transhumanisme progressiste et raisonné, égalitaire ; celui des genres (littéraires), puisque l’art littéraire est un tout constellé de différentes bulles d’art, de courants de sens ; celui des genres (sociaux), qui constituent une facette de nos identités ; celui des points de vue que sont les personnages. Le prisme, c’est aussi le miroir que nous tendons nous-mêmes avec nos livres.
On ne transige pas avec les valeurs égalitaires. Les œuvres que nous publions ne sauraient faire preuve d’autre chose que de bienveillance, d’inclusion et d’harmonie. Allons plus loin : le paysage médiatique est, aujourd’hui plus qu’avant encore, enclin à la marginalisation, à l’exclusion, de groupes et tendances sociales. Nous défendons ces causes, et nous assurons de faire notre part, avec nos livres, parce que l’art est politique, et les lettres un outil puissant pour construire et étayer une identité et une réalité renouvelées pour notre société.
Dans une optique de convergence des luttes, Lézard des Mots apprécie tout particulièrement de laisser la parole aux concerné·e·s. Pour les œuvres de fiction, la part est laissée belle aux personnages MOGAI / queer / LGBTQIAPP+, aux femmes, aux personnes racisées, porteuses de handicap, économiquement précaires ou victimes de classisme. La marginalité ? L’oppression ? L’atypisme et la surprise ? Même pas peur. Venez avec tout ce que vous êtes vraiment, avec toutes vos valeurs engagées. Nous avons les mêmes.
La Maison d’Édition publie volontiers en écriture inclusive, méthode qu’elle utilise elle-même pour communiquer. Vous avez envie vous-mêmes d’écrire ainsi ? Ne vous en privez pas, ça nous intéresse !