J’écris les failles ; celles qui laissent passer la lumière. J’écris ces failles qui courent en chacun et de l’un à l’autre, lézardent l’intime et ébranlent le collectif. J’écris les rapports de force, les basculements, les transformations. À travers ces tâtonnements littéraires, j’espère entrevoir de nouvelles façons d’être ensemble pour construire un futur désirable.
Diplômée d’un master de création littéraire, je me consacre à l’écriture depuis 2021 et à la correction depuis 2023.
Le Printemps vient. Chez les farasias, peuple de la forêt, s’ouvre la période décisive de l’année : celle de la récolte de l’énergie de la Source, essentielle à la survie. L’intrusion d’un être venu d’une autre civilisation, retrouvé à l’orée de leur territoire, bouleverse le déroulement des rituels immémoriaux. Comment le village, dissimulé au reste du monde, a-t-il pu être découvert ? Avrio, paria sans groupe et sans identité, étouffé·e par les rôles rigides structurant sa communauté, voit dans cet événement l’espoir d’un changement. Face à l’inconnu, face aux idées nouvelles, des esprits s’éveillent, d’autres résistent ; craintes et tensions naissent. Que tremblent les mœurs immuables, car la fin d’une ère pourrait bien avoir sonné.
Sur le port de Nostreham, au début du siècle dernier, Rosaline se bat pour concilier l’inconciliable. Si elle souhaite à tout prix avoir un enfant, elle n’est pas prête à abandonner son indépendance. Au désespoir face à l’incompréhension de son mari, elle s’adonne à une vieille coutume locale : jeter à la mer une bonbonne remplie de ses soucis. C’est alors qu’une nouvelle trieuse arrive, entourée de mystère. Bien vite, on la surnomme la Sorcière, et toutes les femmes perdues échouent auprès d’elle. Rosaline cède à son tour à l’appel, poussée par l’espoir d’un miracle. Une lutte commence, bien au-delà de sa quête personnelle.